Le canto du fracas des origines

Statut : Peinture acrylique sur châssis entoilé lin 116 x 81 cm (avril 2020)


Cartel :
C’est ici que tout commence.
Le premier souffle. Le premier tumulte.
Une mer violente, jaillissante, qui se cherche et s’ignore.
Une mer qui explose et se fracasse.

🌊 Légende du Canto du fracas des origines

Avant la mer,
il y eut un bruit.

Pas un murmure.
Pas un clapotis.
Non ! Un fracas.
Le cri d’un monde qui s’éveille.

Alors, le silence s’est brisé.
L’eau a jailli — en un rugissement.
Une mer entière, née sans rivage,
sans fin,
sans nom.

Elle bouillonnait.
Elle explosait.
Elle retombait,
et recommençait.

C’était le chaos des commencements.

Et dans ce chaos,
une force :
Okéanos.

Okéanos le non-créé,
qui, ce jour-là,
se reconnut.

Depuis,
quand la mer frappe les falaises,
quand elle cogne avec la fureur d’avant le monde,
on dit que c’est ce cri-là qu’on entend.
Le premier.
Le plus ancien.

Celui qu’on appelle,
chez les marins,
le Canto du fracas des origines.

🤪 Version bolossifiée

Yo.

Au commencement, y’avait que du calme.
Silence radio, playlist zéro bruit, vide intersidéral.
Et puis… BAAAM.
Okéanos a lâché un rot cosmique.
Genre Hiroshima et Nagasaki, échelle 10 000.

Big bang salé, dawa activé.
Vagues, chaos, splaaaaash monumental :
le mec a littéralement inventé le fracas.

C’est le cri primal en dolby stéréo,
le générique d’ouverture de la tectonique,
la claque fondatrice,
le premier drop de l’histoire.

C’est le Canto du fracas des origines.

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