Légende mythique :

Il arrive, parfois, qu’une silhouette apparaisse dans l’eau.

Elle regarde. Sans bruit.

On ne sait pas depuis combien de temps elle est là.
Peut-être vient-elle tout juste d’arriver.
Peut-être attendait elle que quelqu’un passe.

Certains disent qu’il s’agit d’un messager.
D’autres, d’un simple curieux.

Et puis elle disparaît dans les bulles, comme elle est venue.

On ne l’oublie jamais tout à fait.

Ce chant porte son empreinte légère.

On l’appelle :
Le Canto de l’hôte inattendu

🐚Le Canto en eaux troubles

(version posay-inquiétante, groove lent et sueur froide)
T’étais bien.
Solo.
Aligné avec les vagues.
Le flow pépère, le silence propre, la paix intérieure.
Et puis
T’as senti un truc.
Un courant d’air.
Un changement de lumière.
Il a pas parlé.
Il a pas bougé.
Il a juste regardé,
comme s’il avait toujours été là.
Genre : « t’inquiète, je prends pas de place. »
Sauf qu’il a posé sa valise dans ta mémoire,
et qu’elle fait un bruit de ressac quand tu dors.
Alors
Tu fais comme si.
Tu vis avec.
Tu donnes pas son nom,
mais t’oublies pas de lui dire bonne nuit.
C’est l’histoire d’un gonze qui squatte.
Et d’un silence qui s’épaissit,
pour pas faire de vagues.
C’est Le Canto de l’hôte inattendu