Statut : bouteille en verre contenant un rouleau de calque peint, écrit et cartographié à la main
Cartel :
Un fragment de carte roulé sur lui-même.
Des lignes de côte incertaines, des noms effacés, des courants muets.
L’écriture est asémique.
Ce chant sait-il encore où il va ?
🌊 Légende mythique du Canto du rivage effacé
Écoute,
car ce chant a traversé mille écueils pour arriver jusqu’à toi…
Les habitants des îles sauvages racontent qu’un jour, une carte fut tracée, (Était-ce pour retrouver un rivage ? Était-ce pour ne pas l’oublier ?) puis qu’elle fut confiée aux flots.
Les noms, peu à peu, se sont effacés.
Les courants ont changé, ou disparu.
Mais le chant, lui, a survécu.
On dit qu’il conte la première occurrence du nom d’Okéanos.
Ce chant dérive dans les plis du monde.
On l’appelle : le Canto du rivage effacé.
Le boloss du Canto
C’est l’histoire d’un cartographe sous LSD bio-équitable, fermenté au kombucha.
Le gonze, il trace une carte et au lieu de l’accrocher au frigo avec un magnet pieuvre,
il la roule, la planque dans une bouteille et la balance à la flotte. Tranquille.
Tu la vois venir, l’embrouille ? Les noms se barrent, les courants font freestyle, et t’as une carte sans légende, sans GPS.
Et là, tu sais : la gauche, la droite… selon comment t’es tourné, ça change tout !
Mais bon, la boutanche, elle flotte, hein. Faut lui reconnaître ça.
Alors le plot, c’est ton TomTom jamais mis à jour,
C’est Google Maps dans la diagonale du vide,
C’est l’Atlas routier de Mamie que ton p’tit frère a customisé pépouze aux indélébiles sur la banquette arrière de la Twingo.
C’est le Canto du rivage effacé.
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