« Jeux d’ombres » est une série de trois carnets entièrement blancs, sculptés et découpés à l’aide d’un laminoir. Chacun d’eux révèle un univers unique. Grâce à une structure ingénieuse, ces carnets se verrouillent et se déverrouillent avec une « clé » de papier. Les découpes jouent avec la lumière, projetant des ombres qui animent les pages d’une vie presque palpable. Cette série invite à contempler des paysages poétiques et éthérés, où le jeu des ombres et des transparences crée une expérience immersive et lumineuse. C’est une véritable incitation à la rêverie.
La prairie féérique est un carnet délicat qui évoque un champ de fleurs. Ses découpes laissent filtrer des ombres mouvantes qui transforment chaque rayon de lumière en une danse poétique de silhouettes végétales.
Le village enchanté met en scène un village imaginaire au cœur d’un jardin luxuriant. Les silhouettes délicates des maisons et des fleurs se dévoilent au gré des jeux d’ombres, évoquant un paysage hors du temps.
Skyline capture la silhouette d’une ville fantaisiste, où nature et architecture s’entrelacent en un paysage lumineux. Chaque découpe laisse apparaître des formes élégantes, projetant des ombres qui semblent raconter des histoires. Ce carnet propose une vision poétique et unique d’un horizon urbain rêvé.
Une rencontre entre l’art et la nature :
Lors d’une exposition estivale au cœur d’un jardin enchanteur, les carnets de la série Jeux d’ombres ont attiré des visiteurs particuliers : des papillons ! Tout au long du week-end, ces derniers ont apporté une touche de poésie supplémentaire en se posant sur les fleurs de papier, donnant lieu à des scènes inattendues.
Et pour aller plus loin…. deux courtes notices humoristiques écrites dans l’univers de ce carnet :
Jeux d’ombres
(Série estivale – à consulter par grand soleil)
Ces carnets n’aiment pas l’hiver.
Ils refusent de sortir si le ciel est gris.
Ils prétendent que la lumière rasante les rend plus séduisants (ce qui n’est pas tout à fait faux).
Un village en papier s’y déploie, des herbes folles y dansent, des fenêtres s’allument dans l’ombre.
Mais tout cela reste discret.
Car ces carnets ne se donnent à voir que dans la lumière.
Celle qui découpe les silhouettes, allonge les arbres, et fait apparaître des mondes sur la page… et en dehors.
☀️ À observer à contre-jour.
👀 Ne pas les brusquer : ils ne se montrent qu’à ceux qui prennent le temps de jouer avec le soleil.
🔦 Pictogramme de sécurité artistique n°042
🚫 Ne jamais poursuivre une ombre qui fuit.
(Sauf si vous êtes un chat. Ou une luciole.)
Jeux d’ombres
Œuvres en papier découpé photolumino-interprétatif
Période : Été. Exclusivement.
Luminosité requise : rasante, flatteuse, dorée de préférence.
Conditions d’apparition :
- Soleil au zénith ou en train de flâner vers l’ouest.
- Observateur patient, bienveillant, et partiellement rêveur.
- Vent léger optionnel (peut entraîner des mouvements d’ombres spontanés).
Avertissement muséal :
☁️ Ces œuvres disparaissent par temps maussade.
👓 Port de lunettes de soleil fortement recommandé.
🌞 ➡️ 👀 ✖️ ➡️ 😎
⏳ Risque élevé de perdre la notion du temps.
🎩 Peut contenir des mondes cachés (et parfois un lapin).
🕶️ Ne jamais regarder le soleil en face.
Nota bene :
Le créateur, Loat Engineering décline toute responsabilité en cas d’apparition de mondes parallèles sur la nappe de pique-nique.