Ici, j’évoque le carnet d’étude d’un explorateur spatial. Riche en annotations (écriture asémique) et découpes évoquant des trous de ver, ce carnet transporte le spectateur d’un univers à l’autre. À travers ses ouvertures, des planètes lointaines, des fragments d’autres pages apparaissent, créant une illusion d’infini et l’illusion d’un voyage à travers des mondes inconnus. C’est une œuvre immersive qui tente de capter l’imaginaire et l’émerveillement face à l’inconnu cosmique.
Et pour aller plus loin… un court texte écrit dans l’univers de ce carnet
Étude n°3
Prototype de navigation inter-page
Archives récupérées – cycle 4207
Ce carnet est l’une des premières tentatives connues de cartographie poétique des plis de l’espace-temps.
Chaque perforation ouvre sur une autre page, un autre fragment de cosmos, comme si le papier lui-même pliait les lois de la physique.
Ici, les lignes sont des routes stellaires, les cercles des sauts spatio-temporels, les textures des nébuleuses froissées.
Pas de moteur. Pas d’écran.
Seulement des encres, des hasards, et des trajectoires aléatoires.
⚠️ Utilisation déconseillée sans formation en navigation imaginaire.
⚠️ Avertissements techniques – Étude n°3
Ne pas insérer les doigts dans les trous de vers.
Connexion neuronale non requise. Mais possible en cas de forte réceptivité.
Temps de trajet inter-page variable. Prévoir un encas spatio-temporel.
Les cartes n’ont pas de légende. Le lecteur est la légende.
Aucune garantie de retour à la page d’origine.