


Statut : sculpture posée
Cartel :
Une vague s’élève, quitte la mer,
tendue vers les astres ou les dieux.
Un élan de rêve. Une tentative d’ascension.
🌊 Légende du Canto de la vague qui voulait toucher le ciel
Voici ce que murmure le vent à la cime des lames.
Longtemps encore après le premier fracas, les vagues suivaient un rythme sans fin :
montée, chute, écume…
Elles dansaient selon la mémoire du remous, se formant et se déformant au gré des souffles d’Okéanos.
Toutes, sauf une.
Une vague, un jour, leva les yeux.
Elle aperçut le ciel, et quelque chose en elle vacilla.
Ce n’était pas un reflet, ni une lumière.
C’était une idée.
Le ciel.
Elle voulut le toucher.
Alors elle commença à grandir.
Plus haute, plus fière, plus tendue que toutes les autres.
Elle rassembla tous les courants en elle, toutes les houles, toutes les forces invisibles.
Les autres vagues l’observaient, incrédules.
— Où crois-tu aller ?
Mais elle ne répondit pas.
Elle montait et montait encore.
Certains disent qu’elle toucha le ciel, un instant.
D’autres qu’elle se perdit là-haut, se dissipa en brume, en pluie, en chant.
Il y en a même qui racontent que ce fut elle qui créa les nuages.
Que son corps, dispersé par le vent, forma la première nébulosité.
Qu’en voulant atteindre l’éther, elle donna au ciel ses premières formes mouvantes.
D’autres encore racontent qu’elle est toujours là, dressée dans l’invisible, tenant le monde entre la mer et le ciel.
Ce chant porte son nom.
On l’appelle :
Le Canto de la vague qui voulait toucher le ciel.
🌊 Le boloss du canto
C’est un f*ck up aux vagues pépères.
(Un petit splash, un soupir…
e basta.)
C’est vouloir grimper.
Dépasser les mouettes.
Déboîter l’horizon.
Coller un uppercut au ciel.
C’est le souvenir d’un rêve vertical.
C’est vouloir aller plus haaaauuuuut,
viser la lune,
et aussi, ma philosophie, Amel Bent style.
C’est montrer son ambition
direct sur Link d’In.
C’est le Canto de la vague qui voulait toucher le ciel.
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