Légende épique.

Écoute, car la mer se souvient

Dans les temps des premiers titans
Okéanos offrit sa force à un être mortel.
Un pacte les liait :
la mer prêterait son souffle,
et l’être n’en abuserait jamais.

Mais un jour,
un demi-dieu, jaloux de cette préférence offerte à un autre que lui,
voulu s’emparer de la force d’Okéanos et forgea un artéfact pour capturer son Essence.

Un globe. Une sphère. Un piège.
Pour dompter la mer. Pour devenir plus fort que les dieux.

Le pacte fut alors rompu.
Et dans un geste qui fit trembler les abysses, Okéanos brisa le cœur de l’artéfact.

Le souvenir de ces temps troublés y demeure pourtant.
On dit que l’eau continue d’y tourner, d’y battre, et que celui qui le contemple suffisamment longtemps peut encore entendre la colère de la mer, et le murmure d’un serment bafoué.

Ce globe que vous tenez dans vos mains, est un artefact.
Forgé pour contenir Okéanos.

Les marins racontent, d’âge en âge, qu’une aube viendra,
qui verra Okéanos accorder son pardon et offrir à nouveau sa force
aux êtres peuplant ce monde.

Ce jour là, l’artéfact s’éveillera, pour rappeler les dangers d’un pacte brisé
et faire entendre, à nouveau, la voix des flots.

🗿 Le boloss du Canto

C’est là.
Personne sait ce que c’est.
Une boule ? Un piège ? Un objet maudit en congé maladie ?

Ça pue l’embrouille cosmique,
le pacte claqué qu’on a signé un soir de pleine lune,
la terreur 100 % shark attack
Le genre de truc qu’on planque dans une boite à chaussures,
tout en haut pour plus jamais y penser.
Au lieu d’en parler à son psy.

C’est un tsunami retravaillé jivaro style.
Un souvenir empaillé par un taxidermiste stagiaire, en fin de contrat.
La voix off du docu Arte sur ton dernier choix foireux.
C’est le Canto de l’artéfact dormant.