







Statut : aquarelle sur papier calque, montée sur papier aquarelle doublé
Cartel :
Il évoque les mers étales,
dont le reflet renvoie les marins à leurs propres vertiges.
Un silence figé à la surface du monde.
Légende mythique :
Certains chants ne se chantent pas.
Ils se devinent.
Et si l’on regarde l’onde assez longtemps,
on les entrevoit.
Ce canto sans parole ne se trouve qu’au moment où l’eau se fait étale,
quand elle renonce à ses tempêtes.
Les marins le redoutent.
Pas pour sa violence, il n’en a pas.
Mais parce que, quand la mer se fige trop longtemps,
le bateau s’encalmine, et les hommes deviennent fous.
Car dans cette immobilité parfaite,
le reflet persiste.
Dans ce miroir liquide,
certains ont cru voir leur passé.
D’autres, leur fin.
On dit que l’eau, en ce moment précis, ne reflète pas le monde…
mais l’âme de celui qui regarde.
Et ce qu’on y voit se retourne vers vous.
C’est pourquoi ce chant, le plus discret de tous,
est aussi le plus insaisissable.
On l’appelle :
Le Canto du premier reflet.
🪞 Le boloss du canto
C’est l’histoire d’une accalmie.
De celles qui durent trop longtemps.
Tu vois la Genèse avec « Untel engendre Untel » en boucle ?
Bah voilà. T’as pigé le principe.
Tu tournes en rond avec ton reflet comme sparring partner.
Mais ce reflet, c’est un bâtard qui t’imite en mieux.
Juste pour te rappeler que t’es pas clair. Pas droit. Pas prêt.
C’est Narcisse 2.0.
C’est Black Mirror en full HD.
C’est Dark Souls en introspection.
C’est le Canto du premier reflet.
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