Partageons un moment suspendu, au fil de mes créations

Un carnet théâtral : Tropisme

« Tropisme » est un carnet entièrement fabriqué à la main où chaque page devient une fenêtre ouverte sur un univers vibrant et coloré.
Le titre évoque l’orientation naturelle des êtres vivants vers une source de lumière, d’eau ou de vie, et pour moi, Venise joue ce rôle d’attraction irrésistible.

J’ai souhaité construire ce carnet en plusieurs tableaux, comme au théâtre, pour offrir une découverte de la cité à la manière d’une promenade en gondole descendant le Grand Canal, alors venez, montez à bord de mon embarcation et laissez-vous porter par ce voyage contemplatif.

Pour aller plus loin… Quelques étiquettes d’exposition réalisées pour ce carnet :
🎭 Tropisme

Carnet théâtral à l’italienne

Tout commence par un frisson.
Un nom qui claque comme une invitation : Venise.
Et c’est le cœur qui fait un pas de côté, aimanté, irrésistiblement.

Tropisme, c’est un carnet qui ne tient pas en place.
Il s’ouvre comme un rideau rouge, enchaîne les tableaux comme une pièce en cinq actes — avec entrées masquées, gondoles costumées, soupirs en coulisse.
Chaque scène est une fenêtre, chaque fenêtre un petit monde, aquarellé, rêvé, presque vivant.

Le papier joue la transparence, les citations se glissent entre les pages comme des répliques murmurées.
On y entend l’écho d’un pas sur les dalles mouillées.
On devine la silhouette d’un pont, d’un lion, d’un amant qui attend.

Ce carnet ne cherche pas Venise : il l’invente.
Et vous y êtes déjà.


Tropisme

Carnet à scénographie variable et gondole intégrée (presque)

Ce carnet n’a pas de plan fixe.
Il préfère les détours, les reflets flous et les entrées théâtrales.

Page après page, il fait son petit numéro :
des décors miniatures, des fenêtres qui s’ouvrent sur des ponts,
des tableaux glissés entre deux voiles de papier.
Des citations s’y promènent aussi — parce qu’un peu de littérature, c’est toujours bien, surtout en gondole.

Le titre ?
Tropisme : cette manie des êtres vivants à se tourner vers ce qui les attire.
Ici, la lumière. L’eau. Le Grand Canal. Venise, quoi.

À feuilleter comme on suit une ombre dans une ruelle.
À lire comme on écouterait un murmure sur une place déserte.
À aimer sans modération.

(Et si le carnet commence à vous parler tout seul… c’est normal.)

Tropisme

(Le carnet qui penche toujours du côté de Venise)

Ce carnet a un défaut :
il ne tient pas en place.

Il claque des volets, fait apparaître des ponts, glisse des gondoles sous le nez des visiteurs,
et s’enveloppe de voiles de papier pour jouer les divas vénitiennes.

Il prétend être un carnet.
Mais au fond, il se prend pour une pièce de théâtre.
Avec ses entrées en scène, ses balcons ouvragés,
et ses répliques empruntées à quelques auteurs bien choisis (merci à eux, ils n’étaient pas au courant).

Son nom ? Tropisme.
Parce qu’il file droit vers ce qui scintille, clapote, ou donne envie de dire « oh ! » très doucement.

Ouvrez une page, ça soupire.
Ouvrez deux pages, ça gondole.
À la troisième, vous aurez peut-être envie de prendre un accent chantant et de tout lire à voix haute.

Tropisme

Le carnet qui ne rentrera jamais dans une boîte

Un jour, ce carnet a décidé de partir.
Il a plié ses pages, salué les autres carnets bien rangés,
et s’est faufilé dans un sac à main direction Venise.

Depuis, il a des exigences.
Il veut du papier marbré,
des rideaux de calque,
et un pont par tableau (au minimum).

Il a même exigé des citations littéraires
parce que “ça fait plus profond, même si on ne comprend pas tout”.

Il se prend pour une star,
se laisse photographier sous son meilleur angle,
et rougit à l’idée de ne pas être exposé à la lumière dorée de 16h12.

Mais on lui pardonne.
Parce que sous ses airs de diva,
il a gardé un cœur tendre pour les gondoles,
un faible pour les façades qui s’écaillent,
et une passion un peu excessive pour les petits ponts inutiles.

📜 À manipuler comme un journal intime qu’on aurait oublié dans une loge d’opéra.
🎭 Ouvert à tous, sauf aux sceptiques chroniques.